[RP-2-] Chroniques de la famille De Raveline & Co.

Famille Messages : 54 Date d'inscription : 30/01/2011

En ce dernier jour de juillet, Charles rentrait à la demeure familiale. Il n'était plus Intendant de Fontenoy-le-Château. Poste qu'il avait occupé durant 2 longs mois. Mais le litige avec une certaine Grenat avait finit par créer plus de problèmes qu'il n'était à-même d'en résoudre, malgré toute sa bonne volonté. Et puis finalement, est-ce que cette place d'Intendant en valait le coup? Il n'en était pas si sûr.

Il grimpa les marches du perron, suivit de Sebastian qui devrait bientôt monter une nouvelle fois la malle contenant les affaires du jeune bourgeois. Malle qui était de jour en jour, de plus en plus lourde. Il ouvrit les portes de la demeure, sans observée âme qui vive dans les premières pièces de la demeure. Comme il s'en doutait, Baylina devait être occupée on ne sait où. Depuis que l'été était arrivé, on la voyait très peu. Peut-être qu'une personne avait finalement fait chavirer son cœur? Et que celui-ci était en train de compter fleurette à l'ombre d'un sous-bois. Mais ce n'était pas vraiment ses affaires. Quant-à Cira, elle devait se trouver avec Senna, Saga et Oliviah. Mais ça ne répondait pas à la question de l'endroit où se trouvait les serviteurs? Enfin ils devaient être occupés, et il n'avait pas vraiment besoin d'eux. Il aurait cependant aimé ne pas se sentir seul dans la demeure.

Il se dirigea vers sa chambre où il s'affala sur son lit. Il resta comme cela, les bras ouverts, à regarder le plafond. Pendant ce temps-là, Sebastian remontait petit à petit les affaires du jeune homme, en faisant le moins de bruit possible, pour ne pas déranger son jeune maître.

Famille Messages : 3 Date d'inscription : 10/07/2012 Age : 44

Enzzo et Peny étaient arrivés depuis quelques jour à Epinal, commençant s'en tarder à se faire quelques amis, quelques ennemis aussi.
Leur petite bambane commençait à pousser, les premier pas, les premier mots, Enzzo le regardait grandir avec admiration. Ça allait faire bientôt un an que les deux tourtereau étaient 3, vivant au gré du vent leur vit de bohème.

Depuis leur arrivé à Epinal, ils n'avaient pas encore rejoint la maison des Ravelines, besoin de temps pour s'installer dans leur tête, avant de défaire les bagages? Inquiétudes aussi de rejoindre une famille finalement si peu connue?
Construire des liens familiaux avec quelqu'un d'autres qu'eux? Sauraient ils faire? Le pouvaient ils vraiment?

Bref tant de questions, posées mais jamais dites, Enzzo regardant Peny comprit tout de suite... Ils s'installèrent un campement rudimentaire dans une clairière non loin d'une petite rivière, et laissèrent couler les jours.

Enzzo en bon pilier de taverne avait croisé la petite Cira, belle enfant très attendrissante. Elle regardait toujours Enzzo d'un air de défiance, après tout elle ne le connaissait pas, sans doute était ce normal, même si il ne le montrait pas ça le chagrinait puis il pensait que plus tard.... Il y a des choses qui ne se décident pas, le temps fera son œuvre... ou pas.

Il avait aussi croisé Charles, pas si désagréable que ça le petit frère.... Il aurait même presque été aimable. Bon moins quand Enzzo avait expliqué qu'il préférait la beauté des étoiles au confort d'un toit, mais c'était un peu compliquer à expliquer, il se contenta de lui dire "oui oui ... On va arriver"

Passage furtif de sa sœurette, retrouvailles courtes mais chaleureuses, était ce ce qu'il lui manquait pour passer le cap? On ne saura pas, en tout cas, le soir même Enzzo eu une conversation avec sa femme, et le lendemain, la bambane installé sur ses épaules, Enzzo courrait autour de la belle Peny qui les regardait en riant partis tout trois à la recherche de la demeure des Ravelines.

Il pouvait pas s'empêcher de faire le pitre le jeune papa, mais tout en galopant imitant le bruit du cheval pour entendre les rires de son fils Enzzo regardait les maisons, puis s'arrêta devant les grille d'une belle et immense demeure.
Il arrêta son galop, s'avança jusqu'au grilles. Esteban qui ne devait pas comprendre grand chose de l'instant fit cessé ses rires.

[Devant les grilles de la demeures des Ravelines]

Les yeux river sur le parc immense, apercevant au loin les bâtiment qui se dessinaient derrière quelques branches d'arbre.

Je crois que nous y sommes....

Enzzo tenta de pousser les grilles, fermées.... personne en vu, c'était pas la première fois que le jeune homme allait visiter une maison sans y être invité. Enfin si cette fois il était invité, avait juste oublié de prévenir de son arrivée.
Au grand regret de son fils il le dégagea de ses épaules, voyant sa petite bouille déçu il lui sourit et l'embrassa avec tendresse.

Je reviens ptit bonhomme, surveille ta mère...

Puis embrassant Peny...

Tu gardes le petit? Je vais vous faire ouvrir, on va pas déjà lui apprendre à sauter les murs alors qu'il sait pas encore marcher....

Tout en finissant sa phrase Enzzo glissa Esteban dans les bras de sa mère, il les regarda un instant en souriant, une image qui resterait sans doute parmi tant d'autre dans sa mémoire.
Puis, en moins de temps qu'il faut pour le dire Enzzo était déjà passer de l'autre côté du mur, faisant un coucou à son fiston pour le rassuré il partit à grandes enjambés jusqu'à la demeure ou un homme s'affairait à trimballer quelques lourdes affaires.

Heyyyyy, bonjour, je Lorrenzzo.... Raveline, l'ainé de la famille.... A moins que ma mémoire ne défaille, je ne crois pas vous connaitre.
Vous serait il possible de faire ouvrir la grille? Ma femme et mon fils nous y attendent.... Charles et Bay sont ils part ici?

Enzzo comme à son habitude posait des questions, sans jamais attendre les réponses, non qu'il ne s'y intéressait pas, mais trop impatient son esprit était déjà passé à autre chose. Et ses pas le menait déjà jusqu'à la grille où sa petite famille l'attendait sans quitter des yeux la porte ou il était entré.

Peu de temps après, c'est tous les trois qu'ils entrèrent dans la demeure près à commencer une nouvelle vie... Enzzo avait fait la connaissance de Sebastian qui lui avait appris qu'au moins Charles était par ici puisque c'est ses propres affaires qu'il était entrain de ramener.
[b]
CHAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRLLLLLLLLLLLEEEEESSSSSSSSSS!!!!!! C'EST ENZZOOOOOOOOOOOO ALLÉ DEBOUT!!!!!!!

Famille Messages : 54 Date d'inscription : 30/01/2011

Qu'avait ce plafond de si spécial pour qu'il le fixe si souvent. La réponse était toute simple. Il n'avait rien de spécial. Il était d'un blanc... très écru. Il faudrait peut-être qu'il convoque un artiste, pas trop cher, mais capable de ses mains quand même, qui pourrait décorer un peu. Ou peut-être existait-il des tableaux à suspendre aux plafonds? Il ne s'était jamais vraiment intéressé à cela. Mais peut-être était-il temps. Le commerce des œuvres était peut-être très lucratifs. Cela lui ferait quand même mal de s'être mis tard à un commerce fort intéressant. Mais bon, c'était la vie et il ne pouvait être partout.

Il laissa échapper un soupir. Il risquait de s'ennuyer durant les jours qui arrivaient. Il n'avait pas vraiment de travail au Conseil Ducal. Il observait sans rien dire, même si ça lui coûtait. Il fallait qu'il trouve à s'occuper. Il sortirait à cheval peut-être? Sinon il avait toujours le projet de faire construire un carrosse, mais les artisans ne se poussaient pas aux portes. Un nouveau soupir s'échappa des lèvres du jeune garçon, au moment où une voix qui ne lui était pas inconnue se mit à gueuler partout dans la maison. Il se releva alors en sursaut, et répondit tout en se levant précipitamment:

Enzzoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo!!!!

Allez savoir comment, Charles réussit à faire entrer ce nom dans les aigus. Alors que ce n'était pas du tout le cas habituellement. Il sauta du lit et courut hors de sa chambre. Un coup d'oeil par-dessus la rambarde lui confirma que c'était bien son frère qui était arrivé. Il y a quelques mois, il aurait peut-être sauté à la moitié de l'escalier, mais il venait à peine d'enlever l’attelle de son poignet. Il ne s'y risqua donc pas et descendit les escaliers tout en continuant de courir, ce qui était peut-être tout aussi dangereux. Pour finir, il sauta la dernière marche vers les bras de son frère. Le poids plume qu'il était n'allait sûrement pas déstabiliser son ainé, enfin il l'espérait. Et puis défection, il n'avait presque jamais connu son frère, et avec tous les malheurs qu'avait connu la famille, il avait bien besoin de réconfort de la part d'un ainé. Le jeune homme de la bourgeoisie était redevenu un vrai gamin en quelques secondes. Ces changements lunatiques en surprenaient plus d'un, mais faisait ce qu'était Charles.

Tu t'es enfin décidé à revenir. Tu vas voir tu vas pas regretter d'être venu!

Messages : 1 Date d'inscription : 03/09/2012

[ Un peu plus tôt en campagne ]
Six heures avaient sonnées depuis le clocher de l'église.
A l'horizon, les lueurs rouges et oranges de l'aube éclairaient doucement la campagne. Le ciel d étoiles avait disparue laissant place aux couleurs du jours . Matinale la brunettes ouvris doucement ces mirettes et s étira de tous son long . Depuis de long mois habitué a dormir un peu partout le couple avait naturellement fait la même chose en arrivant a Épinal !

Ce jour était spécial , ils allaient tous trois passer la prochaine nuit dans un bon lit , mais surtout dans la demeure familiale des Raveline . Mais i étais encore très tôt et le petit Esteban dormais encore blotti dans les bras de son père qui ronquais paisiblement . Ces deux la ne tarderaient pas a réclamer pitance et cela des qu ils ouvriraient les yeux !
Alors un coup d œil panoramique suffit a la brunette pour apercevoir une fermette au loin . Et oui ! Ou trouve t on des bons œufs frais a gober ? Ou trouve t on du lait encore chaud et surement quelques fruits bien mur prêt a cueillir ?
Évidement sans un sous en poches la fouine qu elle était irait chaparder sans que personne ne s en rende compte .

C est donc après un chapardage en règle , puis un réveil difficile de "l homme " et de la demi portion d a peine un an que le trio avaient avalé un bon petit déjeuné pour ensuite se mettre en route vers ...

[ Les grilles de la demeure Raveline ]
Les mirettes écarquillées devant cette grande bâtisse , les bras chargés de son fardeau en culotte courte , elle n en revenait pas . Et Enzzo qui passe par dessus le mur d enceinte pour enfin venir leur ouvrir .
Cette entrée en fanfare et la voix de son mari qui rebondit tel un écho en pleine montagne dans toutes les pièces de la maison !
Ils étaient arrivée et pas besoin de cloche pour sonner leur entrée !
En quelques seconde une silhouette frêle dévalait le grand escalier pour finir sa course dans les bras de son mari . Se devait être le frère cadet , Charles !
Un peu en retrait , Esteban toujours dans ses bras nullement effrayé par la situation d ailleurs , tous deux assistais aux retrouvailles émouvantes .
Une question tarabustais cependant l esprit tordu de la donzelle . " Qu était il arrivé a ce pauvre garçon pour qu il soit si ... maigre ? "
Elle n en saurais probablement jamais la raison , mais intérieurement elle se promis de ne jamais éternuer prêt du sylphide de peur qu il en choppe une mauvaise pneumonie

Famille Messages : 3 Date d'inscription : 10/07/2012 Age : 44

Enzzo attendait que Charles rapplique à ses cris, ce qui ne tarda passa, en effet le jeune homme débarqua dans un cri aigüe qui ne manqua pas de faire éclaté de rire le grand frère.
Diantre il avait sacrément grandi le petit, mais pas encore mué. Les rires furent vite interrompu quand Charles se jeta dans ses bras, pensant sans doute qu'il était le même morveux à peine sortit des couches qu'il était à leur dernière rencontre.
Souffle coupé, Enzzo fit trois pas en arrière à la réception du colis un peu douteux pour éviter de perdre l'équilibre. Enfin stabilisé il pu se remettre à rire, serrant son ptit frère devenu une grande asperge dans ses bras.
Quelques seconde d'amour fraternel partagé, puis Enzzo reposa Charles par terre et pris un ton plus cérémonieux.

Charles, voilà ma petite famille à moi... Ma tendre épouse Peny, et mon petit moi, Esteban

Enzzo regardait sa femme et son fils avec fierté, il avait pas réussit grand chose jusque là, sauf ce petit trésors.
Moment de retrouvailles fort et intense, Enzzo avait rarement eu ce sentiment d'être quelqu'un, autre qu'un mari et qu'un père.
Leur vie insouciante les avait conduit de droite et de gauche, sans jamais avoir à vraiment s'inquiéter. Ils vivaient l'un pour l'autre sans se soucier des autres, jusqu'à l'arrivé d'Esteban, qui encore petit et très adaptable avait toujours suivis les tourtereau sans bronché, peur de rien déjà celui là.
Mais là... L'accueil de Charles, des années plus tard.... l'avait juste, sidéré, le temps n'avait pas effacer ses liens, malgré tout le mal qu'il avait pu penser de cette famille de bourgeois ridés, les liens étaient bien là, et avait persisté à travers les années, à travers l'absence et les non dits.

Enzzo avait fuit sa famille, trop stricte trop rigide pour qu'il puisse s'épanouir, il revenait, des années plus tard, retrouvant sa place en un instant.

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